Des bons, remplaçant l'argent, avaient été créés dès la déclaration de guerre pour les besoins des habitants. Ces bons dits communaux remboursables à la fin des hostilités, circulèrent librement jusqu'au mois de janvier 1916, à cette époque les allemands virent une source de revenus pour eux dans la création, par région, d'unions de grandes villes et de communes, pour des émissions destinées à payer les contributions de guerre et des amendes ; ce projet échoua par suite de la diversité des moyens et des intérêts. Les communes qui avaient su vivre sans créer de bons, comme Quéant, purent se soustraire aux impositions nouvelles ; dans la commune chaque habitant eut un compte personnel à régler après guerre, comprenant les vivres, le chauffage, les vêtements. Le maire, Monsieur Loth, assura ce service, aidé par Messieurs Capelle-Têtard et Seignez.